Les 7 et 8 mars dernier, s’est vécue une nouvelle étape de la démarche synodale dans le cadre de la plénière des Évêques catholiques du Québec. Environ 125 délégués, en provenance de tous les diocèses de la province, participaient aux ateliers et discussions.
Cette rencontre synodale a été lancée par une célébration eucharistique en la cathédrale de l’Assomption à Trois-Rivières. Par la suite, les panels, plénières et ateliers se sont tenus dans les locaux de la cathédrale et de l’évêché de Trois-Rivières.
Cette rencontre est le fruit du travail effectué dans les diocèses du Québec en 2021-2022. L’objectif des échanges étant d’établir les prochaines étapes que nous franchirons sur ce chemin synodal.
« Ce temps d’échange avec les délégués est primordial. Il permettra à l’Église au Québec de se doter d’une vision d’avenir et d’envisager des solutions pour nos défis à venir », a mentionné Mgr Christian Rodembourg, président de l’Assemblée des évêques catholiques du Québec.
Pour cette occasion, l'Assemblée des Évêques Catholique du Québec a invité les responsables diocésains de la démarche synodale, des collaborateurs et les vicaires généraux à se joindre à leur évêque. Notre diocèse de Saint-Jérôme-Mont-Laurier était représenté par Mesdames Josée De La Durantaye et Francine Beaulieu-Roy, des vicaires généraux les abbés Fabrice Nsamolo et Marc Richer et de notre évêque Mgr Raymond Poisson.
Dans le prolongement des synthèses diocésaines, provinciale, nationale et continentale, les ateliers de travail ont été vécus sous le mode de la conversation spirituelle, du discernement, de la prière et de la fraternité, et ce sous la thématique : « Voici le temps favorable ».
Nous aurons l’occasion de partager cette nouvelle étape de la démarche synodale avec les forces vives de notre diocèse, lors des prochaines rencontres diocésaines de ressourcement.
Pourquoi une démarche synodale?
Je résumerais ainsi notre réflexion maintenant amorcée depuis déjà plusieurs mois : l’Église est une communauté dans laquelle chaque membre, en raison de la dignité de son baptême, prend part à la mission d’évangélisation. Telle que nous le présente et nous le rappelle le Pape François, le synode sur la synodalité est peut-être une activité inscrite dans le temps, mais la synodalité dans l’Église elle-même est une manière d’être Église dans le monde.
Déjà, plusieurs signes de cette existence communautaire peuvent être relevés : les différents conseils diocésains autour de l’évêque, nos assemblées de Fabriques dans lesquelles des laïques élus participent à des décisions importantes pour poursuivre la mission, notre personnel pastoral – prêtres, diacres et laïques – qui travaille sur le terrain, le fait le plus souvent avec le concours de plusieurs bénévoles de la paroisse.
Il nous reste à progresser sur ce chemin, en donnant aux membres de nos communautés une formation apte à les rendre de plus en plus responsables de la mission de leur paroisse, avec le leadership de leur personnel pastoral. Peut-être que le Concile Vatican II avait une bonne inspiration en parlant de Conseil paroissial de pastorale.
Mgr Raymond