Bannière Aidez les familles dans le besoin à
Gaza

Un appel à la paix et à la générosité


La semaine dernière, Développement et Paix – Caritas Canada a publié un communiqué de presse dans lequel nous avons :


  • annoncé une allocation de 150 000 dollars à Caritas Jérusalem ;
  • annoncé notre adhésion à l’appel Urgence humanitaire Gaza de la Coalition humanitaire, dont les dons seront égalés dollar pour dollar par le gouvernement du Canada ;
  • appelé à un cessez-le-feu immédiat, comme l’a fait le pape François (voir en anglais) ; et
  • invité la population canadienne à donner généreusement pour aider les familles touchées par le conflit (veuillez sélectionner Urgence Humanitaire Gaza dans le menu déroulant de notre page de don).


Maintenant, nous exhortons également le gouvernement du Canada à exiger un cessez-le-feu afin de protéger les femmes, les hommes et les enfants de Gaza. Vous aussi, vous pouvez nous aider en écrivant à votre député·e pour faire valoir cette demande.



 DONNER MAINTENANT 


 Lire le communiqué 




Une escalade de violences plus mortelle jour après jour


Le 7 octobre, le Hamas a tué des milliers de civils innocents et pris des centaines d’otages en Israël. Convenant avec le pape François qu’un tel extrémisme alimente « la haine, la violence et la vengeance » et fait « seulement souffrir », Développement et Paix ― Caritas Canada s’est joint à lui pour demander « que les otages soient libérés immédiatement ».

Les représailles des forces israéliennes ont depuis lors créé ce que le Saint-Père a décrit comme une « grave situation humanitaire à Gaza ». Les Nations Unies font état de plus de 1,4 million de personnes déplacées, de quelque 1 400 victimes en Israël et de plus de 8 000 victimes à Gaza. Plus de 20 200 personnes ont été blessées et 1 800 autres sont portées disparues, présumées mortes à Gaza (voir rapport en anglais).

Parmi les victimes, notre collègue Viola Al ‘Amash, une employée de Caritas Jérusalem âgée de 26 ans, a été tuée avec plusieurs membres de sa famille, dont des jeunes enfants, lorsqu’un missile a frappé une salle paroissiale dans laquelle des centaines de civils s’étaient réfugiés.

Avec la poursuite des hostilités et l’épuisement de la nourriture et des biens de première nécessité, et l’arrivée de l'hiver, le nombre de victimes va continuer d'augmenter.




Une voix de conscience et de courage


Dans cette situation décourageante, je voudrais partager la sagesse de Son Éminence le cardinal Pierbattista Pizzaballa, le patriarche latin de Jérusalem. Au début du conflit, il s’est offert en échange d’enfants israéliens pris en otage par le Hamas.

Le cardinal Pizzaballa a fait preuve d’un courage moral encore plus profond en écrivant récemment une lettre à son diocèse. Poussé par sa conscience, il écrit à propos des actions du Hamas : « Il n’y a aucune raison pour une telle atrocité. Oui, nous avons le devoir de l’affirmer et de la dénoncer. »

Affirmant que « la vie de chaque personne humaine a une égale dignité devant Dieu », le cardinal décrit les bombardements meurtriers du gouvernement israélien et les souffrances et privations qu’ils infligent à plus de deux millions de personnes à Gaza comme « des tragédies qui dépassent l’entendement et que nous avons le devoir de dénoncer et de condamner sans faille. » Il ajoute : « Il est temps d’arrêter cette guerre, cette violence insensée. »

La prescription du patriarche est claire : « Ce n’est qu’en mettant fin à des décennies d’occupation ainsi qu’à ses conséquences tragiques, et en donnant une perspective nationale claire et sûre au peuple palestinien, qu’un processus de paix sérieux pourra être engagé. Si ce problème n’est pas résolu à la racine, il n’y aura jamais la stabilité que nous espérons tous. »


 Lire la lettre du cardinal 




Un moment pour tendre la main


Enfin, je voudrais vous demander de tendre la main. Tendez la main pour réconforter vos voisin·e·s qui s’inquiètent pour leurs familles dans la zone de conflit. Tendez la main à vos enfants pour les soulager et les rassurer. Mais surtout, tendez la main à nos sœurs et frères en Terre sainte par vos prières, votre bonne volonté, vos actions de plaidoyer et votre générosité.

Pour conclure, je citerai encore une fois le cardinal Pizzaballa. « La souffrance des innocents devant Dieu a une valeur précieuse et rédemptrice, parce qu’elle est unie à la souffrance rédemptrice du Christ. Que leur souffrance nous rapproche toujours plus de la paix ! »

Amen et merci.


Carl Hétu

Directeur général